Alors que la FIFA a fixé au 21 avril la date de l’étude du recours de l’Algérie contre l’arbitrage lors du match face au Cameroun en barrage, l’instance va devoir également se pencher sur le cas du Mali qui a saisi l’institution pour faire rejouer son match face à la Tunisie.
Décidément, les recours sortent à tout bout de champ sur le continent africain. Après l’Algérie et son recours contre l’arbitrage lors du match face au Cameroun, recours qui sera étudié le 21 avril prochain, c’est autour du Mali d’embrasser la même voie. Les Aigles, éliminés par la Tunisie (0-0, 0-1) en double confrontation en barrage de la coupe du monde 2022, ont saisi la FIFA pour faire rejouer le match.
La Fédération malienne de football (FEMAFOOT) estime en effet que ses joueurs ont été lésés au cours de la rencontre avec plusieurs erreurs d’arbitrage en défaveurs des siens. Dans ses explications, la FEMAFOOT a fait savoir qu’un but a été injustement refusé aux maliens lors du match retour, perdu 1-0 par les Aigles.
« À la 5e minute, nous avons marqué un but qui a été refusé. Immédiatement après le match nous avons formulé une requête que nous avons envoyée par le biais du commissaire au match à la FIFA. Donc nous avons fait une requête à la FIFA pour ce que nous qualifions d’erreur d’arbitrage. C’est une grosse déception pour notre pays, quand on voit ce que ces jeunes ont produit et que nous ne sommes pas à la Coupe du monde, il y a de la peine », a annoncé le président de la FEMAFOOT Mamoutou Touré en conférence de presse.
Encore un dossier que va devoir trancher la FIFA. Entre l’organisation de la compétition et les plaintes de ses associations membres, l’instance faîtière du football mondial n’a visiblement pas du tout de repos.