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Mali: la CEDEAO et l’Union africaine exigent la libération immédiate du Président et du Premier ministre

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Dans un communiqué publié, lundi soir, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (UA), ont condamné avec fermeté, l’arrestation du Premier ministre malien, Moctar Ouane, et du Président de la transition, Bah N’Daw, par les militaires, exigeant leur libération immédiate et sans conditions.

« Le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA) et le Président de la Commission de la CEDEAO suivent avec préoccupation, l’évolution de la situation politique au Mali, notamment l’arrestation par des militaires, du Président de la transition, Bah N’DAW, et de son Premier ministre, Moctar OUANE, ainsi que de certains de leurs collaborateurs », indique le communiqué conjoint de l’Union Africaine et de la CEDEAO.

A lire aussi: Mali: Bah Ndaw et le 1er ministre Moctar Ouane, toujours retenus par les militaires

Dénonçant un coup de force qu’elles condamnent énergétiquement, la CEDEAO et l’UA insistent qu’elles ne trôleront en aucun cas, cet « acte de gravité extrême », qui vise à renverser l’ordre établi. Dans la suite du communiqué, elles ont « demandé la libération immédiate et sans conditions » du Premier ministre et du Président , et de leurs collaborateurs arrêtés, puis gardés par les militaires dans les casernes.

La CEDEAO et l’UA invitent « les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue et de responsabilité pour régler les malentendus autour de la mise en place du Gouvernement ». En tout état cause, « elles rappellent que le respect du consensus politique qui a jusqu’ici fondé la transition au Mali est la seule voie à privilégier ».

A lire aussi: Mali: l’UA et la Cédeao appellent à une tolérance zéro face aux militaires

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Pour rappel, Moctar Ouane et Bah N’Daw ont été arrêtés, lundi, et conduits au camp militaire de Kati, suite à la publication de la liste du nouveau gouvernement. Dans la nouvelle équipe gouvernementale, le ministre de l’Intérieur et celui de la Défense, qui étaient des hommes de main de l’armée, ont été remplacés par d’autres militaires qui, semble-t-il, ne sont pas des membres influents de la junte. C’est ce qui est à la base de la situation actuelle.

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