Un homme de 73 ans a trainé son fils devant les tribunaux. Pour cause, il réclame 20 % des revenus de son fils pour assurer son entretien.
Gideon Kisira Cherowo, de Biirunda dans le comté de Trans Nzoia, affirme que son fils de 48 ans, Washington Chepkombe Cherowo, l’a abandonné alors qu’il avait contribué à ses études jusqu’au niveau universitaire. Dans les documents déposés à la Haute Cour de Kitale, Mzee Cherowo, a déclaré que son fils ne lui envoie pas de l’argent pour son entretien même s’il travaille actuellement à la Kenya Airports Authority.
Très remonté contre son fils, Gideon affirme que Washington est le seul à être actuellement employé parmi ses quatre enfants. « J’ai utilisé toutes les ressources dont je disposais pour permettre aux enfants d’être en bonne position afin qu’ils puissent nous aider après. En ce moment, ma femme et moi sommes dans un état horrible mais nous avons un fils qui travaille », a déclaré le plaignant dans une action civile devant la Haute Cour.
« J’ai vendu ma terre à Cheptais, Bungoma, pour l’éduquer du primaire à l’université. Je lui ai également donné un quart d’acre , dont je ne me souviens pas de la somme. dit le père affligé.
« Je prie à chaque fois pour qu’il ait un bon salaire, je demande que 20 pour cent de son salaire me soient remis en tant que père », a plaidé Cherowo auprès du tribunal.
L’affaire pourrait devenir une affaire complexe à trancher car l’entretien est normalement réservé aux mineurs et il n’y a pas de directive claire sur la façon dont les enfants, devenus adultes, devraient prendre soin de leurs parents.
Mzee Cherowo, dans la requête qu’il a déposée personnellement le 17 novembre, a joint le témoignage d’un certain David Masyek Cherowo, un autre de ses fils, qui soutient également que son frère devrait renoncer à une partie de son salaire pour l’entretien de son père.
« Il a abandonné ses parents après avoir trouvé un emploi. Cela fait maintenant 17 ans que nous ne l’avons pas vu. Il ne vient pas et ne nous envoie aucune aide. Nous menons une vie très horribl », a déclaré Masyek dans le communiqué rendu publique.