L’Union Africaine a nommé l’ancien président Nigérian, Olusegun Obasanjo, comme médiateur clé dans la résolution des tensions entre l’Éthiopie et la Somalie, suite à un accord controversé entre l’Éthiopie et le Somaliland. Les risques d’un conflit ouvert planent, et la médiation d’Obasanjo est importante pour préserver la stabilité régionale.
Les relations déjà délicates entre l’Éthiopie et la Somalie ont atteint un point critique après l’annonce d’un accord entre l’Éthiopie et le Somaliland le 1er janvier. Cet accord, octroyant à l’Éthiopie un port en mer Rouge et une base militaire, a exacerbé les tensions, poussant la Somalie à évoquer la possibilité d’un recours à la guerre.
Pour éviter le pire, l’Union Africaine, par le biais du Conseil de paix et de sécurité (CPS), a pris des mesures décisives en nommant Olusegun Obasanjo comme médiateur. Ancien président Nigérian et diplomate chevronné, Obasanjo est au centre de cette mission délicate visant à éviter une escalade vers un conflit ouvert.
La situation s’est intensifiée lorsque la Somalie a refusé l’entrée d’un vol éthiopien à destination du Somaliland. Le CPS a appelé l’Éthiopie et la Somalie à respecter les principes de l’UA et du droit international, mais la Somalie maintient son refus de participer à des discussions tant que l’Éthiopie ne retire pas l’accord du 1er janvier.
Le Somaliland, cherchant la reconnaissance en tant qu’État indépendant en échange de l’accès à son territoire accordé à l’Éthiopie, intensifie la surenchère diplomatique. La médiation d’Obasanjo est donc très attendue pour démêler cette toile complexe de revendications territoriales et d’intérêts politiques.