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Centrafrique: Antonio Guterres réclame la libération immédiate des militaires français arrêtés

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé mercredi dans un communiqué, la libération immédiate de quatre militaires de la Légion étrangère française opérant pour la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

Ces membres de la Minusca bénéficient de privilèges et d’immunités qui leur sont accordés dans l’intérêt de l’Organisation des Nations unies », a ajouté Antonio Guterres, en soulignant que la procédure établie entre l’ONU et la Centrafrique en cas de soupçon d’infraction concernant des personnels onusiens « n’avait pas été respectée ». Dans son communiqué, le chef de l’ONU « appelle le gouvernement de la Centrafrique à respecter toutes ses obligations en vertu du droit international, y compris l’Accord sur le statut des forces, et à libérer sans condition et sans délai ces personnels de la Minusca ».

Alors que l’état-major français se montrait en début de semaine confiant sur une prochaine libération de ses militaires, la Centrafrique a ouvert mardi une enquête après la mise en détention des quatre légionnaires accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le chef de l’Etat. Les quatre militaires arrêtés devant l’aéroport de Bangui alors qu’ils accompagnaient un général français, haut responsable militaire de la Minusca, étaient armés et en treillis.

Ils sont « de nationalité française, italienne, roumaine et bulgare », et circulaient à bord d’un véhicule banalisé non siglé ONU, a indiqué le Procureur de la République de Bangui, en annonçant l’ouverture d’« une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits ».

Les relations de plus en plus tendues

La Minusca compte environ 15 000 militaires et policiers dans ce pays parmi les plus pauvres du monde et en guerre civile depuis près de neuf ans. Fin décembre 2020, une coalition de plusieurs des groupes armés qui contrôlaient alors plus des deux tiers de la Centrafrique avait lancé une offensive en direction de Bangui pour renverser le président Touadéra à la veille de la présidentielle.

Le chef de l’Etat, finalement réélu, avait alors appelé Moscou à la rescousse de son armée démunie et mal entraînée et des centaines de paramilitaires russes étaient venus s’ajouter à de nombreux autres présents depuis trois ans. Des « instructeurs non armés » assure Moscou, des combattants de Wagner, selon l’ONU et la France, qui les accusent de commettre des violations de droits de l’Homme. 

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Depuis leur contre-offensive fulgurante, les militaires centrafricains, essentiellement grâce aux paramilitaires russes, ont regagné la majeure partie du territoire, poussant les rebelles hors des villes et de leurs principaux bastions. Ces derniers mènent aujourd’hui des actions furtives de guérilla contre les forces de sécurité et les civils.

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