Ce samedi 18 septembre 2021, Nestor Wadagni, papa du ministre d’Etat de l’économie et des finances a été inhumé. La messe corps présent qui a précédé son inhumation a connu la présence de hautes personnalités dont le président Patrice Talon. Une présence qui a suscité des commentaires au sein de l’opinion compte tenu de son absence remarquable chez les Soglo, à la suite du décès de l’ex-première dame Rosine Vieyra Soglo.
Absent aux obsèques de Rosine Soglo samedi dernier, Patrice Talon était aux côtés de la famille Wadagni. Il s’est, en effet, rendu à Lokossa, avec son épouse, dans le cadre des obsèques de Nestor Wadagni, papa du ministre Romuald Wadagni et par ailleurs Vice-président du Conseil Economique et Social (CES).
Patrice Talon présent aux côtés de son ministre en de pareilles circonstances, cela n’a logiquement rien d’anormal. Mais au sein de l’opinion, cette sortie du président de la République a suscité des réactions. Pour certains, Rosine Soglo, ex-parlementaire et ancienne première dame méritait que le Chef de l’Etat se déplace pour ses obsèques. Mais selon le Porte-parole du gouvernement, aucune recommandation républicaine n’obligeait Patrice Talon à faire un tel déplacement.
« Si la République et son protocole commandent que le chef de l’Etat aille au domicile du président Soglo pour le décès de Madame Rosine Vieyra Soglo, le président Patrice Talon l’aurait fait », avait justifié Wilfried Léandre Houngbédji
Le Porte-parole du gouvernement rappelle que, même si Patrice Talon n’est pas allé chez les Soglo, il avait présenté ses condoléances à la famille. « Le chef de l’Etat a eu raison de saluer la brave femme. Il a fait un message, mais je sais aussi qu’il a adressé ses condoléances à la famille et c’est ce que l’attitude républicaine nous commande. Il n’y a pas d’animosité », avait-il expliqué.
Un prince n’insulte pas. Car il ne doit pas se faire insulter.
Chez les SOGLO, la pratique, c’est l’arrogance, l’outrecuidance, le mépris de l’autre et de grossières injures à la bouche.
Toutes les familles béninoises méritent respect et considération.
UN PRINCE N’INSULTE PAS, CAR IL DOIT ÉVITER QU’ON LUI RÉPONDE PAR ……..DES INJURES.