Au CEG 1 Ekpè, dans la commune de Sèmè-Podji, 05 enseignants se mettent dans le viseur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Les intéressés, selon les informations rapportées, ont tenu des rapports sexu3els avec une élève mineure.
Malgré les multiples mises en garde des ministres en charge de l’Education et du président de la République en personne, certains enseignants n’arrivent toujours pas à discipliner leur libido en face de leurs élèves. Actuellement au CEG 1 Ekpè, il y a un dossier de relations sexu3elles entre professeurs et élève qui fait grand bruit.
Selon les informations rapportées par le quotidien Le Potentiel, 05 enseignants ont pris pour cible une élève mineure pour assouvir leur désir, même à plusieurs reprises pour certains d’entre eux. Les enseignants épinglés sont entre autres les sieurs K.S. ; H. J. ; K. A. ; A. P.. Pour la gestion du dossier, le Commissariat territorialement compétent s’est saisi de l’affaire et des convocations ont été adressées aux intéressés qui ont fait des aveux.
Dans la foulée, la sÅ“ur de la jeune élève aurait engagé des discussions à l’amiable avec les enseignants moyennement à l’espèce sonnante. Selon Le Potentiel, elle aurait reçu une somme de 250 mille francs CFA de la part des professeurs accusés pour taire l’affaire. Même si certaines sources proches du dossier évoque un supposé consentement de l’élève, cela n’est pas suffisant pour conclure à l’innocence des enseignants.
La Criet pourrait intervenir
L’acte posé par les enseignants peut être considéré comme un assaut contre la loi n°2021-11 du 20 décembre 2021 portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin, en son article 551-1.
Toutes liaisons amoureuses entre un formateur ou un enseignant et son apprenant est interdite. Lorsqu’une liaison amoureuse est établie par des échanges ou comportements de quelque nature que ce soit, des actes ou faits qui en caractérisent la réalité, elle est réputée consécutive à un harcèlement sexuel et punie des peines prévues a l’article 551 présent code. En aucun cas, le consentement de l’apprenant ne peut être retenu.
Article 551-1
Selon l’article 551 de la loi n°2021-11 du 20 décembre 2021, le harcèlement sexuel commis par un enseignant sur son apprenant ou un mineur est puni d’un emprisonnement de 3 ans à 5 ans et d’une amende de 1 million à 5 millions FCFA.
La Criet étant compétente pour examiner les dossiers d’infractions commisses à raison du sexe, surtout quand la victime est une mineure, pourrait bien s’intéresser au cas des 5 enseignants.