Virgile Ahouansè et ses co-accusés sont retournés à la barre ce jeudi 20 avril 2023, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Ils avaient été interpellé en décembre 2022 à la suite de la publication d’une enquête réalisée par Virgile Ahouansè et qui porte sur des faits présumés « d’exécution extrajudiciaire ».
Accusés de « diffusion par voie électronique de fausses nouvelles et complicité de diffusion », le journaliste Virgile Ahouansè et le gardien de l’Epp Dowa ont désormais une idée sur ce qu’ils risquent.
Ce jeudi, le ministère public a réclamé 12 mois de prison avec sursis à l’encontre du journaliste et une amende de 500 mille FCFA et 12 mois de prison dont 03 fermes contre le gardien avec une amende de 500 mille FCFA. Le verdict du juge sera connu le 25 mai prochain.
Il est reproché au journaliste de n’avoir pas fourni les preuves des faits allégés. Selon le Procureur, en parlant « d’exécution extrajudiciaire » à l’Epp Dowa, Virgile Ahouansè n’a pas apporté d’éléments pour soutenir ses affirmations.
La Police avait démenti les informations de Virgile Ahouansè
Dans une déclaration de presse, le Porte-parole de la Police républicaine était montée au créneau pour démentir les informations contenues dans la production du journaliste Virgile Ahouansè. « Ces allégations colportent des faits inexacts », avait-il affirmé.
Selon le Porte-parole de la Police républicaine, ce qui s’était passé cette nuit-là n’est rien d’autre qu’un échange de tirs entre les forces de l’ordre et de présumés malfrats.